domingo, 18 de marzo de 2012

Josua Hoffalt el nuevo bailarín étoile de la ópera de paris

 


It was on 7 March that the dancer's dream was fulfilled for Hoffalt Joshua, a young dancer of the Paris Opera and former "étoile". A very exciting time because as the tradition wants it, he was appointed at the end of the first performance of La Bayadère, before the whole audience.
Fue el pasado 7 de marzo que el sueño de todo bailarín se cumplió para Josua Hoffalt, un joven bailarín de la Ópera de Paris que fue nombrado "étoile". Un momento muy emocionante porque tal y como lo quiere la tradición, fue nombrado al final de la primera representación de la Bayadère, delante de todo un público.

C'était le dèrnier 7 mars que le rève de tout danseur est devenu une réalité pour Josua Hoffalt, un jeune danseur de l'Opera de Paris qui a été nommé étoile. Un moment très emotionnant parce que comme le veut la tradition, il a été nommé à la fin de la prèmière représentation de la Bayadère, devant tout le public.



Josua Hoffalt et Nicolas Joël 

L'interview de Josua Hoffalt, nouvelle étoile de l'Opéra de Paris

C'est une vraie surprise, cette nomination?

Une surprise oui et non, car sur Cendrillon j'avais compris qu'il y avait eu un loupé. La directrice, Brigitte Lefèvre, m'en avait parlé en me disant que ça aurait dû, ça aurait pu se faire. Mais j'avais eu un problème de blessure, raté deux spectacles, alors finalement ça a été reporté. Donc j'espérais que ça se passerait sur le prochain classique, mais je ne savais pas sur quel spectacle. Là j'éstais vraiment plus concentré sur ma prise de rôle dans La Bayadère que sur la nomination.

Josua Hoffalt, étoile 
Comment avez-vous réagi, on se dit que c’est mérité ?
Non, on ne se dit pas forcément qu’on l’a mérité. Il y a une espèce de chaos. Déjà on est très fatigué, c’était comme si j’étais sonné. Je voyais plus la réaction dans le regard des autres, et notamment dans ceux de mes deux partenaires où je voyais énormément, énormément d’émotion. Moi j’avais l’impression de ne pas comprendre ce qui se passait, comme si le temps s’était arrêté… J’ai plus percuté le lendemain matin que sur le moment. Sur le moment je n’osais même plus bouger. C’est vraiment particulier !

Josua Hoffalt dans 'La Bayardère' 
 
En quoi ce titre va-t-il changer votre vie ?
Le lendemain par exemple, Nicolas le Riche qui vient me féliciter et me dire qu’il est très content pour moi. C’est une source de motivation, je me dis que je dois faire honneur au titre. Je dois être à la hauteur.

Dans "La Bayadère" qui démarre, vous tenez un rôle d’étoile ?
Carrément. "La Bayadère" dans les rôles masculins c’est  un des rôles de bravoure, viril,  avec de la grosse technique, beaucoup de style. Il faut de la stature, de la projection. On a des costumes qui sont incroyables, c’est un rôle fabuleux.

Vous avez comme partenaire la grande Aurélie Dupont ?
C’est la deuxième fois que nous dansons ensemble. Il y a eu "Cendrillon" et on est censé enchainer sur la prochaine production, "L’Histoire de Manon". ça se passe plutôt bien. Pour moi c’était un rêve de danser avec elle depuis le début. On n’est pas de la même génération, J’ai rêvé d’abord seul sur elle, maintenant je rêve avec elle, c’est génial, ça pouvait difficilement être mieux : être nommé à ses côtés, c’est particulier pour moi.

Quels sont les rôles dont vous rêvez aujourd’hui ?
"L’Histoire de Manon" en fait partie. Théâtralement parlant, c’est un des rôles les mieux construits". Je suis impatient. Après il y a "Roméo et Juliette" que j’ai déjà fait et que j’ai très envie de refaire un jour, et "Le Lac des cygnes"…un rêve depuis tout petit.
Il y a plein d’autres chorégraphes que j’ai envie d’aborder : Mats Ek avec qui j’ai déjà travaillé, Jiri Kilyan, William Forsythe, des classiques dans le contemporain si je peux dire. Des gens formidables pour les avoir déjà un petit peu rencontrés.

Comment vous est venue l’envie de danser ?
Honnêtement au tout début ce n’était pas forcément une envie, c’était le hasard total. C’est ma grand-mère qui a voulu m’inscrire avec mes cousines, dont j’étais très proche. Au départ je n’ai pas forcément trouvé ça agréable, je trouvais ça douloureux mais j’ai continué parce qu’on me soutenait et que soi-disant j’étais doué. Pourtant à 8 ans je ne pense pas qu’on puisse voir quoi que ce soit. Le plaisir est venu quand je suis devenu professionnel, quand c’est devenu mon métier.

 Vous avez gravi un à un les échelons ? L’apprentissage est douloureux ?
 Je suis entré à 14 ans à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Evidemment il y a eu des sacrifices, mais si j’avais fait des études j’aurais eu aussi des moments de doute. Au final le plaisir que j’ai aujourd’hui, les choses que je vis, c’est tellement intense, la carrière est tellement courte, je ne regrette rien. Ça vaut le coup.

Quand on travaille à l’Opéra Garnier, on a le sentiment de faire partie de l’Olympe ?
Tous les jours. J’en suis parfaitement conscient. Il y a des gens qui nous disent : "Vous ne vous rendez pas compte." Si, je m’en rends compte tous les jours quand j’arrive. Le pire c’est quand je rentre de vacances, j’arrive par l’avenue de l’Opéra et je me dis que c’est là que je travaille. C’est vraiment une chance, un lieu incroyable

On peut tisser des liens d’amitiés à l’Opéra ?
Vous parliez de l’école de danse. On se connaît la plupart depuis tout petit. On s’est rencontrés majoritairement entre 12 et 16 ans. Il y a des gens avec qui j’ai des relations depuis plus de 10 ans, il y a de véritables amitiés. Et maintenant je continue à tisser des liens avec les générations plus jeunes. Il y a une sorte de transmission.



La entrevista de Josua Hoffalt nueva estrella de la Ópera de Paris.

Fue una verdadera sorpresa, esta nominación?

Josua Hoffalt: Una verdadera sorpresa sí y no, porque cuando bailamos Cenicienta entendí que había perdido la oportunidad. La directora, Brigitte Lefèvre, me había hablado de ello, diciendome que se debería de haber hecho, que se podría haber hecho. Pero tuve un problema de lesión, perdí dos espectáculos, entonces finalmente se aplazó. Entonces, esperaba que se pasaría en la próxima obra clásica pero no sabía en qué espectáculo. Esta vez estaba más concentrado en mi papel en La Bayadère que en la nominación.

Cómo avéis reccionado, decimos que es merecido?
No, no se dice necesariamente que lo hemos merecido. Hay una especie de caos. Estamos muy cansados... Veía más la reacción de las miradas de los otros, y, notamente en las de mis dos compañeras donde veía enormemente de emoción. Yo tenía la impresión de no comprender lo que ocurría, como si el tiempo se hubiera parado... Me enteré mejor el día siguiente que en el momento mismo. En el momento mismo no me atrevía ni moverme. Es verdaderamente un momento particular!! 

Este titulo, en qué va a cambiar vuestra vida?
El día siguiente por ejemplo, Nicolas le Riche vino a felicitarme y decirme que estaba muy contento por mí. Es una fuente de motivación, me digo que tengo que hacer honor a este título. Tengo que estar a la altura.

En la Bayadère que empieza, tenéis un papel de estrella?
Por supuesto. La bayadere en los papeles masculinos en un papel de bravura, virilidad, con gran técnica y mucho estilo. Hace falta proyección, estar a la altura. También tenemos vestidos increibles es un papel fabuloso.

Tenéis como compañera a la grande Aurélie Dupont?
Es la segunda vez que bailamos juntos. Ha habido Cenicienta, y vamos a bailar en la próxima producción de "L'histoire de Manon". Para mí fue un sueño bailar con ella desde el principio . No somos de la misma generación, antes soñaba solo de ella, ahora sueño con ella, es genial, no podía ser mejor: ser nominado junto a ella, es muy particuliar para mí.

Cuales son los papeles con los que soñais hoy?
"L'histoire de Manon" es uno de ellos. Hablando teatralmente es uno de los papeles los mejores construidos. Estoy impaciente. Después hay Romeo y Julieta que ya es uno de ellos y que ya he hecho, pero que tengo muchas ganas de volver a hacerlo algún día. Y hay El Lago de los Cisnes, un sueño desde que era pequeño. Hay muchos coreografias que tendría ganas de bailar: Mats Ek con quien ya he trabajado, Jiri Kilyan, William Forsythe, clásicos del contemporáneo si se puede decir así. Gente formidable, aunque solo los he encontrado muy pocas veces.

Cómo os vinieron las ganas de bailar?
Sinceramente al principio no tenía muchas ganas, fue total hazar. Fue mi abuela que quiso inscribirme con mis primas, con quienes tenía una relación muy cercana. Al principio no encontré esto agradable, era bastante doloroso, pero continué porque decían que estaba dotado para ello. Aunque pienso que a los 8 años no podían ver si era o no dotado. El placer vino cuando me convertí en profesional, cuando se convirtió en mi trabajo.

Habéis subido uno a uno los niveles? El aprendizaje es doloroso?
Entré a la escuela de la Ópera de Paris a los 14 años. Por supuesto que ha habido sacrificios, pero si hubiera hecho mis estudios también hubiera tenido mis momento de duda. Al final, el placer que tengo hoy, las cosas que vivo, es tan intenso, la carrera es tan corta... No lamento nada. Vale la pena.

Cuando se trabaja a la Ópera Garnier, se tiene el sentimiento que ser parte del Olympo?
Todos los días. Y estoy perfectamente consciente de ello. Hay gente que nos dicen: No os dais cuenta... Sí, me doy cuenta todos los días cuando llego. Lo peor es cuando vuelvo de vacaciones, llego por la Avenida de la Ópera y me digo que yo trabajo allí. Es una suerte, es un lugar increible.

Podemos tejer lazos amistosos en la Ópera?
Hablais de la escuela de danza. Nos conocemos la mayoría desde que éramos pequeños. Nos conocemos entre los 12 y 16 años. Hay gente a las que conocemos desde más de 10 años, hay verdaderas amistades. Y ahora, continúo a tejer lazos amistosos con generaciones más jóvenes. Hay como una transmición.

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